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 Karen Davis

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Karen Davis

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MessageSujet: Karen Davis   Karen Davis Icon_minitimeVen 4 Jan - 19:17

Alors, voilà, je tente ma chance avc ce début d'histoire, sachant que je ne serais que peu présente sur le forum, durant quelques semaines, ne me réservez SURTOUT PAS le rôle !
Je continuerais à bosser sur l'histoire sans problèmes, et je pourrais l'actualiser souvent. Voilà, en espérant que ce début sera jugé comme prometteur.


Chapitre 1 ou comment trouver des solutions à un manque d’amour.


J’ai toujours adoré mes parents, des gens compliqués, bien comme il faut qui ont produit une gosse pour se prouver mutuellement qu’ils s’aimaient. Je trouve ça touchant que ma mère ait sacrifié son corps pour être enceinte… Ce n’est pas moi qui oserais faire ce genre de choses.
Enfin d’un côté c’est leur image de famille modèle qu’ils faisaient ressortir en procréant, un bon boulot, un beau couple, une enfant sérieuse : pas de problèmes, une bonne image de leur famille. C’était l’important.
En tant que chirurgien ils n’étaient pas ce qu’on pourrait appeler présents, dès que j’eus trois ans, les nourrisses devinrent mes mères de substitution. Mais ma mère avait tenu à rester intensément présente durant les deux premières années de mon existence afin de paraître intéressée et aimante. D’après ce qu’elle disait, elle me nourrissait au sein, je la vois bien faire ça… Faire semblant d’être une mère.
Je lui en veux c’est tout.
Mon père n’était pas mieux, embrasser sa fille, lui parler deux minutes par jour semblait être pour lui le principal, il m’a appris ce qui était bien de faire et ce qui ne l’était pas. Grâce à lui, j’ai appris comment déplaire aux gens, il faut croire que c’est ce qu’il fallait, aujourd’hui lui déplaire, leur déplaire, déplaire aux autres m’est facile.

Au début, déplaire n’était pas mon but, je voulais plaire à mes parents, qu’ils me montrent qu’ils m’aiment, ils avaient de l’argent et me faisaient en profiter ; faire des caprices, c’était facile. « Maman je veux ça, Papa reste avec moi je veux aller acheter des jeux. »
Se rouler par terre en hurlant et taper des poings devint mon jeu favori dès mes trois ans, les nourrisses avaient peur de moi, je les frappais tant que je pouvais, elles n’étaient que des têtes de trucs, responsables de mon manque d’amour. Faire comme si j’étais parfaite aux yeux de mes parents me rassurait mais créait tout de même un vide au fond de moi, qui allait devenir un gouffre…

A cette époque je n’avais pas beaucoup d’amis, ils n’avaient pas d’importance, les autres, les extérieurs, mes parents étaient les seuls qui m’importaient, car je pensais que s’ils se rendaient compte à quel point je les admirais et les aimais, ils deviendraient présents, ils seraient toujours là, avec moi. Mes bêtises avec mes nourrisses, mes parents ne s’en rendaient pas compte, elles ne disaient rien, elles étaient trop bien payées… C’était moi qui m’arrangeais pour les faire virer dès qu’elles recevaient un coup qui se serait transformé en bleu trop voyant. Parce que les Lego en pleine tête c’est plus violent qu’on peu l’imaginer, même lancé par une gamine de cinq ans !

J’ai été formaté par un manque d’amour croissant.

Avant que j’entre en primaire, ma vie se résumait à peu de chose : l’argent de Papa et Maman, le martyr des nourrisses, les caprices, et les discutions sur ce qui est Bien et ce qui est Mal.

Il y eut tout de même un changement mineur avant mon entrée en primaire : la maternelle. J’eus des pseudos amis, je compris que les seuls qui importaient n’étaient pas seulement mes parents, il y avait des gens autour qui méritaient un peu d’amour, que je distribuais avec délicatesse et compassion, j’en avais tellement à offrir de cet amour dont je ne pouvais faire part à mes parents.

Mon père m’avait expliqué que la seule joie durable était celle qu’on trouvait dans le travail accompli bien fait, bien que petite, cette notion me paraissait évidente et simple. Je travaillais donc, en maternelle, on ne fait pas grand-chose, à part être sociable et écrire son nom. Je passais donc mon temps à parler aux autres, inventant des histoires, travaillant mon imagination et d’autre part, j’écrivais mon nom partout dès que j’avais un crayon.
Je me souviens, qu’un jour je m’entraînais à dessiner des cœurs parfaits, les trouvant à mon goût, j’avais pris une grande feuille blanche et en avais tracé un gros, écrivant mon prénom au bas de la feuille : Karen. J’étais allée chercher du scotch, et avais scotché mon œuvre sur les murs de mes parents. Quand ils le virent, ils parurent heureux du travail de leur petite Karen mais l’enlevèrent du mur, malheureusement le scotch collait bien, une partie du papier peint partit avec. Cela ne m’avait pas choqué, mes parents me sourirent un peu moins mais ne dirent rien. Tout ce que je dis à ce moment là fut :
« Dit Maman, je pourrais avoir des nouveaux crayon pour vous en faire des autres ? »
Bien sûr je les obtenus.

Le lendemain je racontais cet évènement à mes amis, ils parurent choqués :
« Quoi ? Tes parents ne te disputent pas pour ça ? Tu en as de la chance !
- Quoi vos parents vous disputent quand vous faites une bêtise ?
- Bah oui ! Il paraît que c’est une preuve de leur amour d’après ce qu’ils disent ! »
Pour le coup, ce fut moi qui fus choquée…
« Ne m’aimeraient-ils pas ? » Me suis-je demandée…
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Karen Davis

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MessageSujet: Re: Karen Davis   Karen Davis Icon_minitimeMar 8 Jan - 14:23

Chapitre 2 ou comment des poings de petite fille sage peuvent s'abbattre sur ceux qui ne le méritent pas.


Mon entrée en primaire fut, comme je l'ai déjà dit, un tournant dans mon existence, il se trouve que c'est bête à dire, mais cela peut s'y résumer.
La plupart des quelques amis que je m'étais fais durant mes années de maternelle me suivirent dans ce nouveau monde qu'était l'école primaire catholique (ouhou vive les nonnes !) C'était un tout autre univers, au lieu d'une classe par niveau, il y en avait maintenant quatre, ce qui multipliait mon amour a distribuer par quatre. Je m'efforçais donc à être la meilleure petite fille possible, aimant se faire des amis, sociable à l'extrême, travaillant du mieux possible, toujours première de classe et ayant des amis par dizaines, la petite Karen était un véritable don de Dieu pour ses parents... Mais bien que me félicitant sans cesses, ils étaient de moins en moins présents, pour eux j'avais atteint un âge auquel la présence de parents n'est pas la seule chose importante, et sans doutes qu'embrasser sa fille trois fois par semaine semblait amplement suffisant pour ces parents qui n'avaient jamais su offrir de l'amour.

Durant ma troisième année de primaire, je n'étais plus la même, mes réflections de petite fille devenaient de plus en plus matures et me faisaient sentir que les deux seules choses que mes parents pouvaient m'apporter c'étaient leur argent et leur longs discours sur le Bien et le Mal. Je profitais de plus en plus de ces deux avantages, m'achetant une tenue complète par semaine et apprenant assiduement comment leur déplaire, j'étais de plus en plus apte à leur faire du mal par l'intermédiaire des autres. C'est à ce moment que la gentille petite Karen s'est transformée en monstre d'hypocrisie. Je commençais à les détester tous ces gens autour de moi, ils étaient tellement prétencieux avec leur parents qui venaient les chercher presque chaque jour à la sortie de l'école dans leur bien trop belles voitures... Ils ne se rendaient pas compte de la chance qu'ils avaient, ils passaient leur temps à se plaindre. Je me moquais d'eux tout le temps avec quelques autres "marginaux" du primaire qui, je pense, s'étaient retrouvés par une malheureuse erreur dans une école de riches catholiques...
Il ne fallut plus qu'un an pour que mes poings atterissent autre par que sur les corps des dernières nourrisses rescapées... J'avais commencé par agir discrètement cachée dans les toilettes, frappant les gentilles filles bien habillées dès qu'elles possèdaient une nouvelle paire de ballerines que leur père avait choisit seul ou quelque autre chose prouvant que leur parents les connaissaient et les chérissaient plus que tout autre chose (ou du moins, plus que leur travail). Jamais mon père (ou même ma mère) n'aurait pu deviner mes goûts, j'étais pour ainsi dire une inconnue pour ces gens...

Les filles étaient faciles à avoir, si je les menaçais de les frapper à nouveau si elles disaient quoi que ce soit, elles n'osaient rien dire. C'était pratique, surtout que maintenant je frappais pour le plaisir et non pas par colère, je savais à quel endroit frapper pour que cela fasse mal mais que cela ne marque pas leur belle petite peau de princesse.
Personne n'osait rien dire de plus, grâce à mes excellentes notes et mon hypocrisie sociale sans précédent personne ne se doutait de rien... Mis à part quelques surveillants qui pensaient que j'avais une petite vessie !

Je savais que si je continuais à travailler d'une manière irréprochable, jamais mes parents ne pourraient me refuser quoi que ce soit. C'était extrêmement jouissif de le savoir, mais pourtant quelque chose commençait à me trotter dans la tête durant ma dernière année de primaire : et si je trvaillais mal que feraient-ils donc ?
Trop petite et encore douée d'une grande dose d'amour à recevoir et à donner, je n'osais pas arrêter de travailler, quand mes parents semblaient heureux c'étaient en quelque sorte comme s'ils me disaient : "Je t'aime beaucoup tu sais, tu es ma fille je suis fière de toi" ou encore : "Voudrais-tu que j'arrête de travailler comme ça quand tu rentreras de la maison, nous ferons tes devoirs ensembe et ensuite, je cuisinerais pour toi."

Dans ma tête c'étaient ce qu'il se passait, mais on en était bien loin... C'était plutôt : "Désolé chérie, mais tu passeras encore tes grandes vacances seule à la maison..." ou encore : "Quoi ? Ce samedi tu fais un concert de guitare ? Je suis désolé mais je suis sur une opération cardiaque très compliquée..."

Le temps passé seule à la maison, je le m'était à profit pour travailler, ou pour inviter quelques "amies" auquelles je demandais de me parler de leurs parents... Ca me faisais du mal de les entendre dire : "Maman et moi, nous avons fais ceci et cela" mais bon, je commençais à créer une pseudo haine à leur égard, même si je ne la ressentais pas comme telle, disons que pour moi, c'était une petite colère passagère, que je trouvais très loin d'être violente comme celles que j'avais envers les Autres.

C'est comme ça que je devenais mature, ou plutôt, apte à réfléchir, mais je devenais tellement haïssable au fond...
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MessageSujet: Re: Karen Davis   Karen Davis Icon_minitimeLun 14 Jan - 12:44

Chapitre 3 ou comment le public change une fille violente en dévergondée.


Suivit le collège... Une magnifique expérience de vie si j'ose dire, j'étais la petite dans la cour des grands qui se retrouva face à un nouveau problème : les grandes soeurs et grands frères des petites filles qui "allaient soulager leur vessie" avec moi lorsque nous étions au primaire...

Ces personnes étaient apparemment les confidentes de leurs chères frangines, j'avais donc une magnifique réputation qui me précédait. Mes débuts se passèrent très bien, je me pris quelques poings dans la figure avec de beaux bleus bien voyants (c'est ça, quand on ne pratique que peu souvent), en conséquence, quelques élèves de bonnes familles se retrouvèrent exclus de l'établissement, car, même s'ils m'accusaient d'avoir frappés leurs soeurs, il n'y avait AUCUNE preuve contre moi, contrairement aux bleus qu'on avait vu sur ma figure ! Mes parents s'inquiétèrent beaucoup pour moi, je ressentais presque de l'amour venant d'eux. C'était fou de se rendre compte que c'était en s'attirant des ennuis que je pouvais ressentir leur amour. Une seule chose dirigea dès lors ma vie : leur faire peur, courir des risques, ne jamais reculer devant quoi que ce soit.

Je finissais par ne pas avoir une minute de cesse, et j'avais facilement tendance à m’embarquer dans des trucs qui me dépassaient.
Taper des filles discrètement ne me suffisait plus, je le faisais en public, mais sans surveillants à l'horizon, je ne suis pas si conne. Les gens avaient peur de "la petite cinquième" parce qu'un jour elle avait envoyé un écran d'ordi à la face d'un gamin de quatrième (oui, les Lego sont tout sauf suffisants maintenant.) Même si j'avais loupé le pauvre jeune, je m'étais forgé ma réputation... Bon bien sûr avec tous ses actes de violence, je finis par attirer l'attention divine du CPE et de mes parents !
Bien sûr, comme d'habitude avec eux, rien ne se passa comme prévu : ils ne me punirent pas, ils firent les adultes compatissants mais eurent, il est vrai, un peu honte de moi... Car après mon impeccable année de sixième, bonne en classe et martyrisée par les "grands", mon année de cinquième de toujours première de classe (un principe que je tenais encore à respecter) et de violente jeune personne, mes parents me changèrent d'établissement.


Mon année de quatrième commença à merveille, dans les collèges publics, la vie est plus belle, disons que les gens sont plus simples et moins "balai dans le cul". J'avais une bonne réputation, ma sociabilité hors pair refit surface, si bien que ma première fête se déroula un week-end de septembre.
Je m'en souviens très bien, c'était mémorable, la première fois que je buvais plus qu'une demi coupe de champagne à la con. Je finis donc la soirée complètement arrachée après avoir embrassé comme il se doit toutes les personnes qui me passaient devant le nez ! Ma réputation n'en soufrera pas j'étais maintenant la "dévergondée bonne en classe" ! De la folie, je vous le dis !
Il n'y avait que deux choses qui comptait maintenant : faire la fête en profitant de ma jeunesse et déplaire un maximum à mes parents pour qu'ils me punissent enfin, pour me prouver leur amour.
Je ne comptais plus les fois où je rentrais chez moi complètement bourrée, sonnant à la porte pour réveiller mes parents alors que j'avais les clés dans la poche. Ils avaient beau se rendre compte de mon état déplorable, ils ne m’empêchaient pas de sortir. Je passais donc mon temps à boire, fumer, parler, embrasser et rentrer beaucoup trop tard chez moi. Comme par hasard mes résultats scolaires chutèrent, mes parents n'en parurent pas affectés devant moi, mais je les entendais chuchoter sur mon état dès que je les voyais. C'était plaisant, même s'ils le cachaient, ils s'inquiétaient pour moi !

Jusque là, je n'avais jamais vécu d'histoire d'amour, j'étais une dévergondée sans attaches, ne l'oubliez pas ! Même si je ne couchais avec personne, à l'époque embrasser une douzaine de personnes en une soirée était amplement suffisant, semblait-il.
Après les vacances de février où j'étais bien sûr sortie un maximum pour faire la fête, IL arriva dans mon collège, je crois que mon coeur de fille aimante n'avait jamais autant battu, il était craquant c'est tout ce qu'il y a à dire, blond, les cheveux en bataille, sourire nais, assez grand mais sans plus, absolument pas frêle comme gars, enfin bien viril quoi ! Je m'emmêle encore les pinceaux quand je parle de lui, je crois...

Il était dans ma classe et dès le premier jour où il est arrivé, il avait sa bande de groupies, je n'en faisais pas partie, j'avais gardée cette habitude de mon dernier collège : ne pas se mêler aux foules. A la sortie, j'étais allé lui parler, il se trouvait que nous prenions tous deux le tram pour rentrer chez nous. Sur le chemin, nous avions parlé de choses et d'autres. Il était drôle, égocentrique et susceptible mais sympa.
Ce petit manège, "On part ensemble ce matin ? On rentre ensemble ce soir ?", n'avait rien de lassant, il devenait plus un ami qu'autre chose même si je continuais à observer discrètement son reflet dans la vitre du tram...
Cela dura longtemps, à peu près jusqu'à l'aube des grandes vacances, disons, début juin. Un soir, j'eus un déclic, bref une idée nouvelle :
"Dis Gustave, j'ai envie de boire, tu sais qu'on a jamais fait de fêtes ensemble, et on a beau se parler de nos soirées toutes pourries mais tellement drôles à longueur de journée, j'ai grave envie de boire avec toi.
- Ah, c'est une bonne idée, en plus devine quoi, j'ai du shit sur moi !
- Bah ! OK pour boire mais moi je touche pas à la drogue !
- Putain t'es bientôt en troisième, il est temps de t'y mettre non ?
- Ouais, mais Papa va pas apprécier... Oh putain ! La trop boooonne idée que je viens d'avoir là ! On se fait un aqua dans ma chambre, et mes parents rentrent que demain vers midi !
- La bonne blague, on aura le temps de tout aérer pour pas qu'ils te calent !
- Raaah mais non, le mieux, c'est qu'ils me calent JUSTEMENT !
- T'es trop conne Karen mais j'te suis ! Tu sais bien : toujours prêt pour fumer !"

Mon premier joint fut sans doute le plus mémorable, et youpla je tire quatre fois et hop là ! Je suis défoncée mortellement ! Gustave n'était pas mal non plus, d'ailleurs on était tous les deux tellement défoncés qu'on a dormit ensembles dans mon lit jusqu'au lendemain matin vers dix heures où on est partis en cours (bon on avait cours à huit heure, mais c'est le principe qui compte), nous nous tenions la main, pour délirer. Parce qu'il ne c'était malheureusement RIEN passé...
Ô frustration ultime !

Le mieux est quand même que mes parents m'ont eu sur le coup là. Genre, je rentre chez moi, de bonne humeur et on me hurle : "Mais Karen qu'est-ce que tu as fais dans ta chambre ? Ca sent le shit partout ! C'est PAS BIIIEN !"
Mais je m'en foutais, j'avais fumé un joint avec Gustave avant de rentrer chez moi, cette dispute ne me faisait rien... Je ne me suis même pas rendue compte que c'était peut-être une preuve d'amour de leur part. Trop explosée pour ça.


Dernière édition par le Lun 14 Jan - 12:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Karen Davis   Karen Davis Icon_minitimeLun 14 Jan - 12:47

Chapitre 4 ou comment l'amour ne transforme pas une dévergondée en gentille fille.


Cette longue frustration dura encore un an. C'était le jour des vacances d'été de troisième, Gustave vint me voir, comme d'habitude dirons-nous.
"Hep Karen !
- Oui je sais boire boire, on rentre ensembles, fume fume ! (Bon j’étais dans un délire "je dis les trucs que j'aime faire dans mes phrases" Razz )
- Ouais mais non, baise baise, je voulais te demander un truc Karen, bon ça fait quoi un an et six mois qu'on se connaît ? Drogue drogue, et bon je me demandais si tu ne voudrais pas qu'on sorte ensembles ? Bon je sais qu'on est juste amis pour toi, mais je voulais quand même tenter ma chance. Frappe, frappe.
- Ah ouais ? Jure, jure, tu veux sortir avec moi ? Etonnant que tu t'y prennes seulement maintenant ! Lèche, lèche.
- Bah j'aime pas avoir une relation au collège ! Et les vacances d'avant, je préférais simplement m'éclater avec toi, et je n'ai envie de toi que depuis six mois voyons ! Embrasse, embrasse.
- OK ! Prêtez-moi vos lèvres monsieur, embrasse, embrasse MOIII !"
Voilà comment j'ai embrassé Gustave la première fois, c'était bien violent comme j'aime et le pire c'est qu'on était dans un état normal ! Quand elles nous ont vus, ses groupies ont faillit m'arracher la tête, trop sympa ! Enfin on s'est très vite tirés, main dans la main pour la énième fois.
"Mais dis-moi, drogue drogue, Gustave nous, ça va durer que deux mois alors ?
- Haha, qui vivra verra !
- Ah non, excuse, question bête, suce suce, je t'aurais jeté avant !"
Et mes lèvres se sont encore retrouvées collées aux siennes, désespérant : à partir du moment où tu dis que tu aimes sucer à un gars, ça y est ! Il te saute dessus !

En gros, je passais le meilleur mois de juillet de toute ma vie : fêtes, Gustave, joints, Gustave, alcool, Gustave, suce, Gustave, embrasse, Gustave, dors, Gustave, mange, Gustave et Gustave et encore Gustave. Bref mon mois de juillet se constitua d'une seule action : faire tout ce que j'aime accompagnée de Gustave. Et nous n'en n'avions pas marre. Six mois qu'il avait envie de moi, un an et demi que je ne rêvais que de ses bras et nous n'avions toujours pas concrétisé ça dans un lit (enfin sans compter nos multiples préliminaires, je devenais une reine si j'ose dire).

Oui, mes nuits ne se passaient pas sans lui mais c'était uniquement parce que j'étais explosée ou parce que je ne voulais pas rentrer chez moi seule ou parce que tout simplement j'avas envie d'être encore avec lui. Gustave semblait y réfléchir, un mois pour lui c'était... le temps de larguer ou de baiser. Je dois admettre que j'avais un peu les mêmes pensées, mais je voulais faire ça rapidement, je n'étais pas une fille qui rêve de sa première fois toute sa vie, je n'étais pas romantique, au contraire ! Et Gustave avait beau avoir de l'expérience, je sentais bien que ses baisers commençaient à devenir tendres, ça n'était plus violent comme avant, j'avais peur qu'il fasse attention pour "dépuceler la petite Karen qui n'aime plus personne". J'avais peur qu'il me dise qu'il m'aimait, je n'avais pas envie de ça ! Même si je l'aimais, je ne voulais pas qu'on se le dise, pour ne pas qu'on devienne réellement un couple ! Là, j'avais cette sensation de liberté, je ne voulais pas la perdre...

Mais c'est arrivé... Nous étions sur son lit en train de se tripoter mutuellement quand il a lâché de sa voix rauque et douce à la fois :
"Karen, tu le sais hein ?
- Oui, tu as envie de moi depuis sept mois je sais.
- Désolé, je suis un peu chiant comme gars, ça ne se fait pas de dire ça à sa copine... Enfin, je pense que c'est normal que tu ne veuille pas.
- Qui a dis que je ne voulais Gustave ! Je n'ai rien dis de tel. OK ? J'ai peur d'un truc, mais bon c'est pas essentiel !
- Arrête, sois sérieuse pour une fois, dis moi ce que c'est j'peux très bien essayer de te comprendre non ?
- Mouais...
- Allez, dis-le. Je m'en fous, dis-le. Si t'as peur, faut le dire !
- D'accord, c'est bien pour toi, voilà ce qu'il a : je veux pas faire ça bien, je préfère faire ça à l'arrache et surtout Gustave ce que je veux c'est que jamais, réellement jamais tu me dises que tu m'aime, même si tu le pense très fort, fais-le moi sentir, ne prononce pas ces mots. Ca serait me rappeler qu'ils existent et que des personnes ne me l'ont jamais dis..."

Il m'a prit dans ses bras, et m'a chuchoté à l'oreille des histoires de Pokémon rencontrant des Barbies et les baisant dans la joie et la décontraction. Gustave était la bouée qui me tenais hors de l'eau, Gustave était ma porte de sortie, ma drogue, mon anti-dépresseur. Gustave était mon homme, ma chaudière les soirs où il fait froid, la seule personne qui m'aime qui me le fait sentir. Bref, il était TOUT.

Bref, grâce à ce moment de sérieux intense de ma part, nous nous sommes retrouvés à une fête début août, nous avions un peu bu mais juste assez pour être un peu joyeux, en gros, nous n'étions pas bourrés. Et sans rien prévoir, enfin sans en parler ! Ca s'est produit... Dans la salle de bains, pantalon sur les chevilles, soutif' jeté dans la baignoire, debout, le cul contre le carrelage, les yeux rouges, les cheveux en bataille, haletants de plaisir... Ca à l'air tellement simplet quand j'y repense, mais c'était tellement BIEN ! Very Happy Et puis avant tout, c'était avec Gustave, le seul qui a compté et qui compte.
Pour mon mois d'août, on pourra rajouter : baise avec Gustave quand elle veut, (en gros, dès que j'étais pétée, en mode badage ou que j'avais envie de lui, je me réfugiais dans son lit mais plus seulement pour dormir !)
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MessageSujet: Re: Karen Davis   Karen Davis Icon_minitimeLun 14 Jan - 13:04

Bon excusez-moi, mais je n'ai pas totalement respectée l'histoire de départ. Genre Karen a été dévergondée par Gustave et non par Adonis et Leighton. Héhé j'avais oublié ça ^^ Mais bon vous inquiètez pas ! Et moi qui aime les histoires d'amour bien dégoulinantes de sentiments j'étais obligée de caser ça quelque part !

Bientôt : LA RENCONTRE KAREN-LEIGHTON ! (Je crois que j'ai attendu ça toute ma vie Very Happy)

Et et YON, tu sais quoi ? Vendredi j'ai internet chez MOIIIIII ! Et chaque soir je fais une prière pour que le forum ne meurre pas --''
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MessageSujet: Re: Karen Davis   Karen Davis Icon_minitime

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